VOYAGE DANS LES VALLEES VAUDOISES DU PIEMONT
organisé par
l’Association d’Etudes Vaudoises et Historiques du Luberon
Un séjour en pension complète à la Foresteria valdese de Torre-Pellice
du dimanche soir 13 octobre au jeudi 17 midi
Coût total du voyage (Pension complète+visites guidées+frais administratifs) : 225€
Pour découvrir de hauts lieux riches d’Histoire …
Torre Pellice : – A partir du XIXème siècle, le village est devenu le centre des vallées vaudoises, un territoire où la moitié de la population est protestante (cas unique en Italie). Le quartier vaudois comprend : le nouveau musée Vaudois qui vient d’être inauguré – le collège, le temple vaudois bâti aprés l’émancipation de 1848, la ‘maison vaudoise », la salle synodale, le monument en bronze du pasteur Henry Arnaud qui, en 1689, organisa la ‘Glorieuse Rentrée » des Vaudois dans leurs vallées.
Val d’Angrogne : (prévoir chaussures de marche et imperméables) : La grotte de la foi « Gueiza ‘d la tanna », caverne naturelle où la tradition place un refuge et un lieu de culte pendant la période des persécutions.
Chanforan, un vaste pré au centre duquel se dresse une stèle en pierre en souvenir de l’assemblée de 1532, qui décida l’adhésion des Vaudois à la Réforme. Au fond du vallon Pra de Tour, hameau isolé et lieu de résistance et de refuge, où se situe le collège des barbes (prédicateurs vaudois) -La tradition indique que dans ces anciens petits bâtiments en pierre les prédicateurs itinérants vaudois, pendant le moyen âge, réalisaient leur formation biblique
Musée Ecole Odin-Bertot , l’université des chèvres – petit musée qu présente un aspect, caratéristique de la communauté vaudoise : son système scolaire. Financé par les églises wallonnes et relancé par un colonel anglais Charles Beckwith au 19è siècle, ce réseau scolaire répandu sur tout le territoire a permis à la population vaudoise d’atteindre un des niveaux d’alphabétisation les plus élevés en Europe.
Le Musée des femmes vaudoises, lieu symbolique, véritable mémorial des femmes vaudoises dans l’histoire.
Bobbio Pellice : dernière commune de la vallée et celle aussi dont la surface est la plusétendue. Elle a été caractérisée autrefois par deux éléments: l’élevage du bétail et sa position frontalière. Cette situation a donné lieu à de fréquents échanges avec les villages du Queyras: bétail, biens de consommation, sel, tabac, et a naturellement développé une forte contrebande.Tout aussi important est le fait que pendant certaines périodes cette partie de la vallée a connuune forte présence militaire. A l’époque très peuplée, Bobbio Pellice a souvent été le théâtre de la résistance vaudoise pendant les siècles de persécutions.
Monument de Sibaud « l’armée des saints, lieu de mémoire où, Henri Arnaud et sa troupe, au retour de la « glorieuse rentrée » en 1689, prêtèrent un serment d’union et de fidélité réciproque. L’épisode se réfère à l’histoire de la “Glorieuse Rentrée”, l’un des moments les plus dramatique et fascinant de l’histoire vaudoise.
Temple vaudois Construit sur les ruines de l’ancienne église catholique, il a maintenu le clocher, et est isolé et dressé sur les rochers.
Localité du Podio : Lieu qui témoigne d’un pacte signé en 1561 entre les communautés protestantes du Val Pellice et du haut Val Chisone (qui faisait à cette époque partie du Dauphiné). C’est un pacte d’union et de soutien réciproque, que ce soit pour la constitution et l’organisation de nouvelles communautés que pour la défense des attaques lors de la Contre-Réforme.
Le vallon des « Invincibles » que l’on peut atteindre également à pied, en 2 heures, à partir de Bobbio Pellice. La nature sauvage de ce lieu fait de ce vallon un des plus attachants et des plus connus du Val Pellice. Lieu historique qui se rattache à la période la plus tragique de l’histoire vaudoise, en 1686, lorsque les vaudois refusent l’abjuration imposée et entrent en résistance en se réfugiant au fond de ce vallon. Luserna S.Giovanni : Luserna était le siège des Comtes de Luserna, seigneurs d’antiques lignées qui gouvernèrent depuis le Moyen-Age la “vallée de Luserna” (seulement sous Napoléon le nom de val Pellice lui fut imposé). Ils durent affronter le problème constant de “l’hérésie” sur leur propre territoire, sans arriver à une solution définitive, malgré la violence des persécutions. La colline de San Giovanni était habitée par les Vaudois, parfois tolérés et parfois persécutés; elle se trouvait à côté de la vallée d’Angrogne, sûr refuge pendant les moments difficiles. Actuellement San Giovanni forme une commune unique avec Luserna. Temple du Ciabas Édifié en 1555, à la limite du territoire vaudois, il est un témoignage évangélique en direction de la plaine piémontaise. Dans ce temple furent enterrés de nombreux personnages protestants, tels que diplomates ou officiers travaillant pour la Maison de Savoie car ils ne pouvaient avoir accès aux cimetières catholiques (comme le célèbre Baron Leutrum, gouverneur de Cuneo). Temple de San Giovanni Premier temple construit en dehors du “ghetto” sous l’occupation de Napoléon. Il fut le théâtre de tensions et de conflits diplomatiques après la Restauration. Bourg médiéval Il conserve les témoignages du pouvoir féodal et des conflits continuels avec la population vaudoise au cours des siècles. |
Chapelle de San Bernardino Elle contient de splendides fresques du 15e siècle se référant à la lutte contre l’hérésie entreprise par l’église catholique.
Gianavella, lieu de mémoire : »Le vallon des bannis »Les trois maisons historiques, qui gardent leurs caractéristiques originelles furent la propriété de Josué Janavel , chef de la résistance vaudoise contre l’armée piémontaise en 1655, épisode connue sous le nom de » Pâques Piémontaises »(croisade contre les vaudois en 1655)
Rora : Le village typique de pierre de Rora, sur les hauteurs du Val Pellice et son petit musée.
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Pour plus d’infos s’adresser à Magali Bourgue : 06 89 90 06 62 – Courriel
Association d’Etudes Vaudoises et Historiques du Luberon
La Muse, B.P. 4, 84360 MERINDOL, Tel: 04 90 72 91 64