Des nouvelles du DEFAP

Une refondation reportée

Les trois Unions d’églises – EPUdF, UEPAL, UNEPREF- ont pris la décision de surseoir à la refondation en attendant le travail et les décisions des différents synodes nationaux qui s’étalent jusqu’en 2023, tout en assurant la pérennité du fonctionnement jusqu’en 2025.

Une équipe d’exécutifs  réduite met en danger la structure, alerte le Trésorier du DEFAP. L’exercice 2019 s’est clos avec un excédent de 50 000€ lié à la forte baisse des charges de personnel. Ainsi, par une démission et un arrêt-maladie, le service communication n’est-il plus opérationnel. Des recrutements devront être réalisés, celui d’une maîtresse de maison, celui d’un remplaçant pour le poste d’animation-France pour 2021.

Activités et confinement :

L’activité du DEFAP a été forcément réduite avec la période du confinement sauf pour le service des Echanges puisque le lien avec les envoyés a dû être renforcé, et des retours accompagnés – une petite dizaine. L’hospitalité, fermée, sera ouverte cet été afin de combler les revenus financiers attendus. Pensez-y pour vos vacances en août !

• Haïti : L’actualité est violente. Durant le confinement, une envoyée a été rapatriée. Le Ministère des affaires étrangères avait pris la décision d’arrêter toutes les missions de volontariat dans le pays, rendant le suivi des partenaires difficile. Un article du président de la Fédération Protestante d’Haïti, le Rév. Pasteur Calixte Fleuridor, publié dans « Le Nouvelliste du 10 juin 2020,  dénonce le caractère anti-démocratique de plusieurs articles du décret du 20 mai 2020. Le Dr Rodrigue Valentin, coordinateur international de la FPH est directement intervenu en visioconférence pour porter à notre connaissance l’acte constitutif de la FPH soutenant ces prises de position sociopolitique.

• Le Liban : Mathieu Busch, directeur de l’Action chrétienne en Orient (ACO) nous a fait part de la crise majeure dans laquelle s’enfonce le Liban, depuis février 2020: faillite de l’Etat, chute de la livre libanaise, inflation galopante, augmentation du chômage, baisse des revenus, restrictions bancaires… Avec l’arrêt de l’activité économique liée au confinement, cette crise s’est encore considérablement aggravée et plus de 50% des libanais se trouvent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté. Dans le nord du pays, la pasteure de Tripoli, Rola Sleiman, nous confie que sa paroisse vient maintenant en aide à des familles qu’elle n’aurait jamais imaginé devoir secourir. Malgré toutes ces difficultés l’engagement des Eglises s’intensifie envers les libanais les plus pauvres et les nombreux réfugiés syriens présents dans les camps.