C’est le sujet de la conférence d’Antoine Nouis, bibliste et théologien, qui complète le titre en affichant sur l’écran : Une lecture infinie comme maison herméneutique.
Il commence par décliner sa biographie théologique, en partant du fondamentalisme, une paresse intellectuelle (!), suivi de la lecture historico-critique, une impasse pastorale (!) pour arriver à l’herméneutique rabbinique qu’il découvre comme une lecture infinie d’où une infinité de significations, et une lecture tournée vers l’actualisation.
Lecture qu’il présente comme un retour à la maison ! Calvin et l’autorité de la Bible avec le témoignage intérieur du Saint-Esprit étant assez proche, en somme, de la tradition rabbinique.
C’est sa proche intelligence du texte qui est à cultiver avec pour ambition ce qui fait sens pour moi aujourd’hui.
Conférence qu’il termine par un raisonnement de Paul Claudel :
La preuve du pain c’est qu’il nourrit ! La preuve du vin c’est qu’il enivre !
La preuve de la vérité c’est la vie ! La preuve de la vie c’est qu’elle fait vivre !