Quatre spectacles où il est question de vie et de mort : d’après le film de Ingmar BERGMAN, met en scène trois femmes dans une maternité. La première sort d’une fausse couche, la seconde est sur le point d’accoucher et la troisième se remet d’une tentative d’avortement échouée. Toutes les trois touchent du doigt le miracle de la vie … et de la mort qui y est parfois associée.. Fabrice MELQUIOT nous offre un conte moderne, drôle et tragique sur la mort et l’illusion.. de Jean-Paul Le GUENIC, présente la confrontation entre un moine et un psychiatre dans le huis clos d’une abbaye. Trente ans après leurs études, ces deux anciens camarades de facultés font le point sur leur existence. Chacun a poursuivi une carrière singulière mais tous deux ont cherché des réponses au sens de la vie et à leur engagement d’homme.. Éric-Emmanuel SCHMITT évoque la mort de l’enfant. Oscar a un cancer : il va mourir. Mais personne à l’hôpital n’accepte de lui parler de cette mort imminente. Seule Mamie Rose, une « dame rose » qui vient faire des visites à des enfants malades, communique avec lui sans détour. Pour le distraire, elle lui propose de vivre chaque journée comme si elle comptait pour dix ans et pour lui permettre d’exprimer ce qu’il vit, elle propose à Oscar d’écrire des lettres à Dieu. Un texte sur la joie :
de Dario F O. François est cet illuminé magnifique, ce pouilleux visionnaire qui depuis son lointain moyen âge, touche du doigt nos préoccupations du 21e siècle : le pouvoir, l’argent, la pauvreté, la charité, la violence, la guerre. Un révolutionnaire immergé dans son époque et pourtant tellement moderne. Et malgré tout cela – ou grâce à tout cela – un homme résolument joyeux. Un grand classique de la négritude : d’après « Cahier d’un retour au pays natal », d’Aimé CÉSAIRE. C’est d’abord l’oeuvre d’un homme qui se veut le prophète de son peuple. Par sa présence dans le texte, Aimé C ÉSAIRE engage sa responsabilité. L’emploi du pronom de la première personne, le « je », manifeste le cri de l’écrivain derrière l’image du poète. « Je ne me dérobe point » dit-il. L’homme et l’oeuvre se confondent dans le projet de la négritude. Le « Cahier » est avant tout un combat. Un spectacle à partir de … la Bible !
On dit souvent qu’il est difficile de comprendre la musique et la peinture classiques sans connaître la Bible, tant les références y sont nombreuses. Plus généralement, la Bible est constitutive de notre histoire. Et pourtant pour de nombreux contemporains, lire la Bible est un véritable défi. Certains textes sont ardus, d’autres paraissent incompréhensibles… bref, la lassitude guette le lecteur le mieux intentionné. Dès lors, pourquoi ne pas en écouter d’abord une sorte de « best of » ? Un spectacle non verbal :
On reproche parfois aux protestants de trop aimer les mots. Il m’a dès lors semblé qu’inscrire au programme de l’Espace Saint-Martial un spectacle non verbal était une ascèse bienvenue. « Magic Dust » est un spectacle délicieux où comédien en direct et vidéo se conjuguent harmonieusement. Parmi les créations signalons encore :
Spectacle pour les enfants et Une mère de famille à bout de souffle reporte tous ses espoirs sur sa fille Parmi les reprises :
qui a obtenu le Prix Tournesol l’année dernière. Un sac plastic part à la recherche de son identité et de ses parents : le Pétrole et le Scientifique. Son chemin est jalonné de rencontres avec des créatures animales et des forces de la nature qui le révéleront à lui-même de manière humoristique et poétique. Ce spectacle mêle la marionnette, le théâtre et la musique, et pose la question de la pollution des mers. Un programme dense et diversifié, mais dans lequel un même esprit demeure : ce dialogue que le protestantisme entend poursuivre avec la société civile, sans renier sa spécificité et sans rien imposer.
Renseignements :T. 06 14 22 92 38 (pendant le festival)T. 00 41 79 216 86 27 (hors festival) – Courriel |
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