Culte présidé par le pasteur Gilles Pivot, président du Conseil régional
Un vin d’honneur sera servi à l’issue de la cérémonie
Pour faire connaissance …
Né en 1950 à Milan où j’ai fait des études de sciences politiques, je me suis vite débarrassé d’une éducation catholique pour grandir dans la vie sans aucunement prendre en compte le fait religieux. En effet, je n’étais pas foncièrement athée. Tout simplement, le problème religieux n’était pas le mien. Marié et père de deux enfants, la banque où je travaillais m’envoie à Paris pour une carrière prometteuse dans la finance internationale.
En 1993, un fait change ma vie, par hasard. Notre fille, alors âgée de 10 ans, nous demande la permission de fréquenter un cours biblique avec une de ses copines protestantes. Par précaution, j’ai voulu rencontrer le « responsable » de l’Eglise où ces cours avaient lieu. Ainsi, j’ai franchi les portes du temple du Luxembourg où je me suis entretenu avec le pasteur Sahagian, qui a été le premier protestant en chair et en os quej’ai rencontré. Beaucoup d’autres rencontres ont suivi, jusqu’à la décision, en 1994, de nous engager, ma femme et moi,dans l’Eglise, à la paroisse du Luxembourg.
En 2002 la banque pour laquelle je travaillais décide la fermeture de sa succursale parisienne. Je suis rapatrié en Italie, mais le climat à l’intérieur de l’entreprise n’était plus supportable. Je ne me reconnaissais plus en ce que je faisais. J’ai profité d’un plan de départs volontaires pour revenir à Paris, où ma famille était restée.
J’ai décidé de me mettre au service d’un appel de plus en plus impérieux et de m’inscrire à la faculté protestante de théologie. Après cinq années de bonheur, entre Paris et Montpellier, me voici, à 58 ans, « ouvrier de la onzième heure ». Je suis plein de curiosité et d’envie de m’engager, avec le soutien actif de ma femme, dans une région que nous découvrirons, loin du protestantisme parisien où nous avons évolué, prêt, comme nous le dit l’apôtre Paul en 2 Cor 1, 24, à se mettre au service de la joie de ses paroissiens, dans la foi et dans la force de l’Esprit.
Giovanni Musi
(Echanges n°341-Juillet/août 2009)