Combat d’une vie

Ex-prisonnière condamnée à mort pour un crime qu’elle n’a pas commis, Antoinette Chahine, franco-libanaise, lutte depuis 1999 contre la peine de mort. Elle vient en France en novembre 2024 ... une invitation de l'ACAT et Amnesty international.

Le 21 mars 1994, à l’âge de 23 ans, Antoinette Chahine est arrêtée au Liban.

Emprisonnée, elle est interrogée sur les activités de son frère Jean, membre des Forces Libanaises, parti politique alors persécuté.

Il avait quitté le pays au début des années 1990 mais les autorités cherchaient à savoir s’il était présent au Liban lors de l’attentat contre l’église Saint-Najat.

Pour lui faire avouer la présence de son frère, Antoinette a subi de multiples tortures, et fut hospitalisée deux fois pendant sa détention.

C’est en 1997 qu’elle apprend par sa mère qu’elle est condamnée à mort. Sous le choc, elle reste paralysée durant plusieurs jours.

 

En prison, cinq ans durant, elle reçoit le soutien de l’ACAT et Amnesty International.

Les militants lui écrivent des lettres et mènent des actions auprès des autorités.

Elle reste deux ans à attendre son exécution.

Elle obtient la révision de son procès.

Elle sera acquittée, innocentée et libérée le 24 juin 1999.

 

Dès lors, elle témoigne auprès d’ONG comme l’ACAT et Amnesty International.

Elle intervient dans les écoles, lycées, universités de par le monde pour poursuivre inlassablement son long combat contre l’injustice, la torture et la peine de mort.

Elle vient en France en novembre 2024

et donnera son témoignage au Temple protestant de Gap, 4 avenue Guillaume Farel

Vendredi 8 novembre à 18h30

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